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Annales dom tom 2

Sujets du bac général de français 2024

Epreuve : Bac Général

Matière : Français

Classe : Première

Centre : Polynésie française

Durée : 4h

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– Arthur Rimbaud, Cahier de Douai / Parcours : Émancipations créatrices.
Les poèmes de Rimbaud dans le Cahier de Douai ne sont-ils que des poèmes de l’émancipation ?
Vous répondrez à cette question dans un développement organisé en vous appuyant sur le recueil Cahier de Douai, sur les textes que vous avez étudiés dans le cadre du parcours associé et sur votre culture personnelle.

Les poèmes que Rimbaud a rédigés dans le Cahier de Douai (1870-1871) offrent une perspective fascinante sur les débuts de la carrière poétique du jeune écrivain. Ce recueil, qui précède ses œuvres majeures comme Une Saison en Enfer et Les Illuminations, est souvent étudié sous l’angle de l’émancipation. En effet, les poèmes du Cahier de Douai témoignent d’un désir ardent de rupture avec les conventions et d’une quête de liberté artistique et personnelle. Cependant, ces poèmes sont-ils uniquement des expressions de cette émancipation ou révèlent-ils également d’autres aspects de la poésie de Rimbaud ? Pour répondre à cette question, nous analyserons d’abord comment les poèmes du Cahier de Douai illustrent l’émancipation poétique et personnelle de Rimbaud, puis nous explorerons les thèmes et les formes qui vont au-delà de cette émancipation, et enfin nous examinerons les contradictions et les complexités de cette période créative.

I. L’émancipation poétique et personnelle dans le Cahier de Douai

Une rupture avec la tradition poétique : Les poèmes du Cahier de Douai montrent clairement le désir de Rimbaud de s'affranchir des normes classiques de la poésie. Dans Le Bateau Ivre, il s’affranchit des règles de la versification traditionnelle en adoptant des formes plus libres et en jouant avec les images et les symboles. Ce poème, avec ses visions hallucinées et ses métaphores audacieuses, est emblématique de cette volonté de renouveler la langue poétique. Rimbaud y écrit : « Comme je descends des Fleuves impassibles, / Je ne me sens plus le dos et les pieds. »

La quête de liberté personnelle : L’émancipation est également présente dans les thèmes abordés par Rimbaud. Dans Ma Bohême, il célèbre une vie libre et sans contraintes, loin des obligations sociales et familiales. Il exprime un désir d’évasion et d’indépendance, comme en témoigne ce passage : « Je m’en allais, les poches pleines de sable, / Le long des chemins, sans souci, sans but, / Le vent m’emportait et les vagues m’appelaient. » Cette image de la bohème, libre et vagabonde, symbolise une révolte contre les attentes et les normes sociales.

La rébellion contre la société bourgeoise : Les poèmes du Cahier de Douai peuvent également être vus comme une critique acerbe de la société bourgeoise de l’époque. Dans Le Dormeur du val, Rimbaud utilise le cadre de la guerre pour critiquer la violence et l’absurdité de la société. Le poème dénonce les horreurs de la guerre et l’indifférence des générations précédentes : « C’est un trou de verdure où chante une rousse / Un trou de verdure où chante une rousse. » La juxtaposition de la verdure et du sang évoque la déconnexion entre la beauté de la nature et la brutalité du conflit, soulignant ainsi la critique sociale.

II. Les thèmes et les formes au-delà de l’émancipation

Les explorations sensorielles et l’absurde : Outre l’émancipation, les poèmes du Cahier de Douai explorent également des thèmes sensoriels et absurdes. Dans Le Dormeur du val, par exemple, la juxtaposition entre la paix apparente du paysage et la réalité tragique du corps du soldat mort illustre une sensibilité à l’absurde et au tragique, qui va au-delà de la simple critique sociale. Le poème évoque la déshumanisation et le décalage entre l'apparence et la réalité.

Le langage poétique et l’expérimentation formelle : Rimbaud expérimente avec le langage et les formes poétiques dans le Cahier de Douai. Ses jeux avec les sonorités, les rimes et les rythmes démontrent une recherche constante d’une nouvelle manière d’exprimer des idées et des émotions. Par exemple, dans Les Effarés, il utilise un langage brut et direct pour évoquer la misère et la déchéance sociale : « Les enfants sont couchés dans les haillons / En hurlant leur désespoir, leurs plaintes. » Cette expérimentation montre un désir de repousser les limites de la poésie traditionnelle.

L’angoisse existentielle et le sentiment de désillusion : Les poèmes révèlent également une angoisse existentielle et une désillusion qui vont au-delà de la quête d’émancipation. Dans Le Mal, Rimbaud exprime un sentiment de désillusion face à la condition humaine et à l'absurdité de l'existence : « J’ai tendu les bras aux étoiles, / Que j’ai reçues comme des pierres. » Cette image de l'échec et de la désillusion dépasse le simple cadre de l'émancipation poétique pour aborder des thèmes universels et existentiels.

III. Contradictions et Complexités dans les Poèmes

La tension entre révolte et mélancolie : Les poèmes du Cahier de Douai révèlent une tension entre la révolte contre la société et une mélancolie profonde. Rimbaud ne se contente pas de rejeter les normes sociales ; il exprime aussi un sentiment de désillusion face à l'inefficacité de cette révolte. La mélancolie de Ma Bohême, par exemple, contraste avec la joyeuse rébellion contre les conventions.

L’ambivalence de l’émancipation poétique : L’émancipation poétique de Rimbaud est ambivalente. Alors qu’il rejette les normes établies, il est aussi prisonnier de ses propres explorations et expérimentations. Cette quête incessante d'une nouvelle forme poétique peut mener à une certaine forme de stagnation ou de désespoir créatif, comme le révèle le caractère fragmentaire et souvent inabouti de ses œuvres.

Le rôle de la violence et du désespoir : La violence et le désespoir sont des éléments centraux dans plusieurs poèmes du Cahier de Douai, montrant que la quête de liberté n’est pas simplement une aspiration artistique, mais aussi une lutte contre des réalités douloureuses. La description de la violence et de la misère dans Le Dormeur du val et Les Effarés révèle une prise de conscience aiguë de la cruauté du monde, qui dépasse la simple critique sociale pour toucher des dimensions plus profondes de la condition humaine.

Conclusion

Les poèmes de Rimbaud dans le Cahier de Douai peuvent être considérés comme des œuvres d’émancipation poétique et personnelle, mais ils vont également au-delà de cette simple notion. En explorant des thèmes de révolte, de désillusion, et en expérimentant avec la langue, Rimbaud exprime non seulement un désir de rupture avec les conventions mais aussi une profonde réflexion sur la condition humaine. Les poèmes révèlent une complexité qui mêle révolte, mélancolie et expérimentation, et montrent que l’émancipation poétique de Rimbaud est indissociable d’une exploration plus vaste des thèmes universels et existentiels. Ce recueil n’est pas seulement une quête de liberté, mais aussi une confrontation aux réalités douloureuses et une recherche d’un sens plus profond dans un monde souvent cruel et indifférent.

Francis Ponge, La rage de l’expression / Parcours : Dans l’atelier du poète.
Dans La rage de l’expression, pensez-vous que Francis Ponge ne cherche à donner à voir que son travail d’écriture ?
Vous répondrez à cette question dans un développement organisé en vous appuyant sur La rage de l’expression, sur les textes que vous avez étudiés dans le cadre du parcours associé et sur votre culture personnelle.

Francis Ponge, poète de la langue et des objets, se distingue par une approche singulière de la poésie. Dans La Rage de l'expression (1947), il semble privilégier la réflexion sur le processus même de l’écriture et sur la manière dont il donne vie aux objets par la langue. Toutefois, la question se pose de savoir si Ponge se limite à l'expression de son propre travail d’écriture ou s’il va au-delà de cette dimension pour explorer des thèmes plus vastes. Cette dissertation examinera si, dans La Rage de l'expression, Ponge se contente de montrer son art ou s’il engage une réflexion plus profonde sur la réalité et la condition humaine à travers son écriture. Nous analyserons dans un premier temps comment Ponge met en avant son processus créatif, avant de considérer la portée plus large de ses réflexions sur le monde, et enfin, nous discuterons des implications philosophiques de son œuvre.

I. L’accent mis sur le processus d’écriture

La métapoésie et la réflexion sur le langage : Dans La Rage de l’expression, Ponge engage un dialogue constant avec le langage et l’écriture elle-même. Ses poèmes, souvent des « poèmes en prose », s’attardent sur le processus de création littéraire. Par exemple, dans « Le Pain », il se penche sur la description minutieuse d’un objet quotidien, explorant comment le langage peut rendre compte de la réalité matérielle tout en révélant les limites et les possibilités de l’écriture : « Le pain est la chose la plus simple qui soit, et en même temps la plus complexe. » Ponge se concentre sur le travail d’écriture comme une manière de révéler la profondeur cachée des objets quotidiens, soulignant ainsi l’importance de la langue dans la construction de la réalité poétique.

La technique de l’observation minutieuse : Ponge utilise une technique de description minutieuse pour dévoiler les aspects souvent négligés des objets ordinaires. Par exemple, dans La Rage de l'expression, il écrit sur des objets comme le savon, le galet, et le pain, en détaillant leurs caractéristiques avec une précision presque obsessionnelle. Cette approche reflète son désir de montrer comment l’écriture peut transformer la perception des objets en leur donnant une voix et une présence nouvelle. Cette technique sert à démontrer l’habileté de Ponge dans l’art de l’écriture, en mettant en lumière son processus créatif : « Le savon a cette particularité de se dissoudre en contact avec l’eau, comme si son existence était une série d’évanouissements. »

L’exploration des limites de l’expression : Dans La Rage de l’expression, Ponge explore également les limites du langage en cherchant à capturer l’essence des objets tout en reconnaissant les contraintes imposées par les mots. Il met en lumière les difficultés inhérentes à la tâche de rendre compte de la réalité par le langage. Cette exploration révèle non seulement la complexité du travail d’écriture, mais aussi le désir de Ponge de repousser les frontières de l’expression poétique : « Il est difficile de dire ce que c’est qu’un objet, car les mots ne sont jamais que des approximations. »

II. Une réflexion plus large sur le monde et la condition humaine

La poétisation du quotidien : Au-delà de la simple démonstration de son art, Ponge utilise son écriture pour explorer et poétiser le quotidien. En examinant des objets ordinaires avec une telle intensité, il invite le lecteur à voir la beauté et la complexité cachées dans les aspects les plus banals de la vie. Cette démarche élargit la portée de son œuvre au-delà de l’art d’écrire pour toucher à des questions plus universelles sur la perception et la valeur de la vie quotidienne : « En scrutant l’apparence du savon, on découvre non seulement sa substance, mais aussi la beauté de l’univers dans les choses les plus simples. »

La dimension philosophique de l’écriture : Ponge engage également une réflexion philosophique sur la manière dont l’écriture et la perception interagissent. Il explore comment les mots façonnent notre compréhension du monde et comment la poésie peut révéler des vérités profondes sur la condition humaine. Par exemple, dans La Rage de l’expression, il médite sur la façon dont les mots peuvent à la fois clarifier et obscurcir la réalité : « La langue, tout en cherchant à dévoiler la réalité, peut aussi la dissimuler sous une couche de signification supplémentaire. » Cette réflexion sur le rôle de l’écriture dans la construction de notre compréhension du monde dépasse la simple présentation du travail d’écriture.

La critique de la société et des valeurs établies : En scrutant les objets et les pratiques quotidiennes, Ponge fait également une critique implicite des valeurs et des structures sociales établies. Son attention aux détails des objets quotidiens peut être vue comme une critique de la superficialité des préoccupations humaines et une invitation à réévaluer nos valeurs et notre relation au monde. Par exemple, sa description du pain comme un « aliment de base » soulève des questions sur les inégalités sociales et la manière dont les objets du quotidien peuvent être perçus différemment selon le contexte social : « Le pain, tout en étant un symbole de subsistance, est aussi un reflet des hiérarchies sociales qui définissent notre société. »

III. Les implications philosophiques de l'œuvre

La quête de sens et la beauté du langage : La Rage de l’expression révèle une quête de sens à travers la beauté du langage et la capacité de l’écriture à transformer la perception du monde. Ponge ne se contente pas de montrer son travail d’écriture ; il utilise la langue pour explorer des questions plus profondes sur la nature de la réalité et la valeur de l’expression artistique. Il écrit : « L’écriture est un acte de dévoilement, non seulement de l’objet, mais aussi des couches cachées de l’existence. »

La relation entre l’artiste et le monde : L’œuvre de Ponge illustre également la relation complexe entre l’artiste et le monde qu’il décrit. En mettant en lumière les aspects banals et souvent ignorés de la réalité, Ponge invite le lecteur à voir le monde d’une nouvelle manière, tout en reflétant les préoccupations et les tensions qui sous-tendent son propre processus créatif. Cette relation dialectique entre l’art et la réalité enrichit la compréhension de l’œuvre et de son impact sur le lecteur.

L’art comme moyen de révélation : Enfin, Ponge considère l’art comme un moyen de révéler des vérités profondes sur la condition humaine et le monde. Son attention minutieuse aux détails et son exploration des limites du langage ne sont pas seulement des démonstrations de son habileté poétique, mais aussi des tentatives pour accéder à des vérités plus profondes et universelles. La poésie devient ainsi un outil pour explorer et comprendre la réalité de manière plus profonde et significative.

Conclusion

Dans La Rage de l’expression, Francis Ponge ne se contente pas de présenter son travail d’écriture ; il utilise cette démonstration pour explorer des thèmes plus vastes et profonds. En mettant en lumière le processus créatif, il engage une réflexion sur la nature du langage, la valeur des objets quotidiens, et les questions plus universelles de la condition humaine. Son œuvre illustre non seulement son habileté poétique, mais aussi une quête philosophique pour comprendre et révéler la réalité à travers l’écriture. Par conséquent, Ponge dépasse le simple cadre de la démonstration technique pour offrir une réflexion enrichissante et complexe sur le monde et l’art.

Hélène Dorion, Mes forêts / Parcours : La poésie, la nature, l’intime.
Hélène Dorion écrit à propos des forêts : « et quand je m’y promène / c’est pour prendre le large / vers moi-même ».
Les promenades d’Hélène Dorion dans ses forêts ne sont-elles qu’un voyage à l’intérieur de soi ?
Vous répondrez à cette question dans un développement organisé en vous appuyant sur Mes forêts, sur les textes que vous avez étudiés dans le cadre du parcours associé et sur votre culture personnelle.

Dans ses écrits, Hélène Dorion explore les paysages naturels comme des métaphores profondes pour les voyages intérieurs et spirituels. Dans son recueil Mes forêts, elle décrit les promenades en forêt comme un moyen de se connecter à soi-même. La citation « et quand je m’y promène / c’est pour prendre le large / vers moi-même » illustre cette quête personnelle à travers la nature. La question se pose donc de savoir si ces promenades sont uniquement un voyage introspectif ou si elles représentent également d'autres dimensions de l'expérience humaine. Nous examinerons d’abord comment la forêt est utilisée comme un espace de réflexion personnelle et de recherche intérieure, ensuite comment elle peut également symboliser des aspects plus larges de l’existence, et enfin comment cette exploration peut révéler des vérités universelles au-delà du voyage individuel.

I. La forêt comme espace de voyage intérieur

La forêt comme miroir de l’introspection : Hélène Dorion utilise la forêt comme un espace symbolique de l’introspection. Dans Mes forêts, la forêt est un lieu où le sujet se retire pour se retrouver, loin des distractions de la vie quotidienne. Cette démarche est illustrée par le vers « c’est pour prendre le large / vers moi-même ». La forêt devient ainsi un lieu de réflexion personnelle où les pensées peuvent vagabonder librement. La tranquillité du milieu naturel permet une immersion totale dans le monde intérieur du poète, loin des pressions externes.

Le dialogue entre l’homme et la nature : Les promenades en forêt chez Dorion sont également décrites comme des moments de dialogue intérieur. La nature devient un interlocuteur silencieux qui reflète les émotions et les pensées du poète. En se promenant dans les forêts, le sujet engage un échange profond avec lui-même, facilité par la présence apaisante de la nature. Cette interaction se manifeste par des moments de révélation personnelle et de compréhension accrue, comme le montre l’exploration métaphorique du paysage qui devient le reflet du voyage intérieur du poète.

L’évasion comme moyen de découverte personnelle : La notion d’évasion est centrale dans les promenades décrites par Dorion. En « prenant le large » dans la forêt, le sujet cherche à échapper aux contraintes de la vie quotidienne pour se découvrir sous un nouveau jour. Ce processus d’évasion permet d’accéder à des couches profondes de l’identité et de la conscience. L’évasion n’est pas seulement physique mais aussi psychologique, permettant un renouveau intérieur à travers l’immersion dans le monde naturel.

II. La forêt comme symbole de dimensions plus larges de l’existence

La forêt comme représentation du monde intérieur collectif : Au-delà du voyage personnel, la forêt dans Mes forêts peut également symboliser un monde intérieur collectif. La profondeur et la complexité de la forêt représentent les mystères et les richesses de l’expérience humaine universelle. Ainsi, la promenade en forêt devient une métaphore de l’exploration des dimensions plus larges de l’existence humaine, offrant une perspective sur des vérités universelles partagées.

La connexion entre l’individuel et l’universel : En se promenant dans la forêt, le poète peut également ressentir un lien profond avec l’univers. Les forêts, avec leur étendue et leur profondeur, symbolisent les mystères de la nature et de l’existence humaine. Cette connexion entre l’individuel et l’universel est révélée à travers l’expérience personnelle du voyage en forêt, qui transcende les limites du soi pour toucher des aspects plus vastes de l’expérience humaine.

La forêt comme lieu de transformation : La forêt est également un lieu où se produisent des transformations personnelles qui vont au-delà de l’individu. L’expérience de la nature comme espace de réflexion et de découverte peut entraîner des changements significatifs dans la perception du monde et de soi-même. Ces transformations peuvent refléter des évolutions dans la compréhension de l’existence et du rôle de l’individu dans le monde plus large.

III. La révélation de vérités universelles à travers l’expérience personnelle

La quête de sens universel : En explorant les forêts, le poète ne cherche pas seulement à comprendre son propre moi mais aussi à découvrir des vérités plus larges sur la nature et l’existence. L’expérience personnelle devient une porte d’entrée pour une compréhension plus profonde de la condition humaine. La forêt, en tant que métaphore de la complexité et de la profondeur de la vie, permet de révéler des vérités universelles accessibles à travers l’introspection personnelle.

La réflexion sur la condition humaine : Les promenades en forêt offrent une perspective sur la condition humaine en soulignant la relation entre l’individu et la nature. La façon dont le poète interagit avec l’environnement naturel peut refléter des aspects plus généraux de la condition humaine, tels que la quête de sens, la recherche de connexion, et la compréhension de notre place dans l’univers.

La révélation de la beauté et de la vérité : Enfin, la forêt dans Mes forêts permet de découvrir la beauté et la vérité qui résident dans les expériences humaines simples et naturelles. La recherche personnelle dans la nature peut mener à des révélations profondes sur la beauté intrinsèque de la vie et sur les vérités universelles qui émergent de l’interaction avec le monde naturel. Cette révélation va au-delà de l’expérience individuelle pour toucher à des aspects plus larges de l’existence humaine.

Conclusion

Les promenades d’Hélène Dorion dans ses forêts sont bien plus que de simples voyages intérieurs. Elles représentent également une exploration des dimensions plus larges de l’existence humaine et une quête de vérités universelles. À travers son engagement avec la nature, le poète découvre non seulement son propre moi mais aussi des aspects fondamentaux de la condition humaine. Les forêts deviennent un lieu de transformation personnelle, de connexion avec l’univers, et de révélation de la beauté et de la vérité. Ainsi, l’expérience personnelle dans la forêt de Dorion se révèle être une métaphore riche pour une compréhension plus profonde de soi et du monde.

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Commentaire de texte :
Le roman et le récit du Moyen Age au XXIe siècle. André Gide, Les Caves du Vatican, 1914.
Dissertation :
La littérature d'idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle.
Sujet 1 :
Rabelais, Gargantua.
Pensez-vous que le rire ne soit que de l'ordre de la farce ?
Sujet 2 :
La Bruyère, Les Caractères.
Pensez-vous que La Bruyère n'est qu'un spectateur de la société de son temps ?
Sujet 3 :
Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
Dans la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne Olympe de Gouges ne lutte-t-elle que pour le droits des femmes ?
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Sujets du bac technologique 2024

Epreuve : Bac technologique

Matière : Français

Classe : Première

Centre : Polynésie française

Durée : 4h

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Commentaire de texte
Contraction de texte et essai
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Commentaire de texte :
Jules Laforgue, "Triste, Triste", Le Sanglot de la Terre.
Je contemple mon feu. J'étouffe un bâillement. La vent pleure. La pluie à ma vitre ruisselle.
Contraction de texte et essai :
Sujet A)
Rabelais, Gargantua. Texte de Gérard Castellani, "Lire pour se construire", 1984.
En quoi la lecture est-elle une dimension essentielle de l'éducation ?
Sujet B)
La Bruyère, Les Caractères. Texte de Jean-François Dortier, Empathie et bienveillance, 2017.
Doit-on nécessairement se mettre à la place des autres pour les comprendre ?
Sujet C)
Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Texte de Gisèle Halimi, Annick Cojean, Une farouche liberté, 2020.
En quoi le fait de "dessiller les yeux" et d'éclairer les esprits est-il une étape indispensable dans la lutte contre les inégalités de tous ordres ?
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Antilles-Guyane
Baccalauréat général
Session 2021
ÉLÉMENTS DE CORRECTION DE L’ÉPREUVE ÉCRITE DE FRANÇAIS

Corrigé 1
COMMENTAIRE Objet d’étude : La poésie du XIXe siècle à nos jours. Texte à commenter : Jules Supervielle, « IGUAZÚ », Débarcadères, 1922.COMMENTAIRE Objet d’étude : La poésie du XIXe siècle à nos jours. Texte à commenter : Jules Supervielle, « IGUAZÚ », Débarcadères, 1922.
DISSERTATION – SUJET 1 Œuvre : Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves Parcours : Individu, morale et société
DISSERTATION – SUJET 2 Œuvre : Stendhal, Le Rouge et le Noir Parcours : Le personnage de roman, esthétiques et valeurs
DISSERTATION – SUJET 3 Œuvre : Marguerite Yourcenar, Mémoires d’Hadrien Parcours : Soi-même comme un autre

Corrigé 2
Objet d’étude : Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle Texte à commenter : Gustave FLAUBERT, Salammbô, 1862.
DISSERTATION – SUJET 1 Œuvre : Montaigne, Essais, « Des Cannibales », « Des Coches » Parcours : « Notre monde vient d’en trouver un autre »
DISSERTATION – SUJET 2 Œuvre : Jean de La Fontaine, Fables (livres VII à XI) Parcours : Imagination et pensée au XVIIe siècle
DISSERTATION – SUJET 3 Œuvre : Montesquieu, Lettres persanes Parcours : Le regard éloigné

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Baccalauréat technologique
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ÉLÉMENTS DE CORRECTION DE L’ÉPREUVE ÉCRITE DE FRANÇAIS

Commentaire de texte (20 points) Honoré de Balzac, Le Chef-d’œuvre inconnu, 1831
Contraction de texte (10 points) et essai (10 points)
Jacques Lacarrière, L’Été grec, 1975
Essai :
Le tourisme et ses contradictions permettent-ils à ceux qui s’y adonnent de trouver un « autre monde » ? Vous développerez de manière organisée votre réponse à cette question, en prenant appui sur le chapitre « Des Cannibales » des Essais de Montaigne, sur le texte de l’exercice de la contraction et sur ceux que vous avez étudiés dans l’année dans le cadre de l’objet d’étude « La littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle ». Vous pourrez aussi faire appel à vos lectures et à votre culture personnelle.
Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées, « Les Trois Petits Cochons », traduit de l’américain par Théo Carlier, 1976.
Essai : A propos du conte de fées, Bettelheim écrit : « [il] nous laisse tout le soin de la décision et ne nous incite même pas à la prendre. C’est à nous qu’il appartient de décider si nous l’appliquons à notre vie ou si nous nous contentons d’apprécier les événements qu’il nous raconte ». Comment réagissez-vous à ce type de littérature, contes, fables, récits imaginaires ? Vous développerez de manière organisée votre réponse à cette question, en prenant appui sur les livres VII à IX des Fables de La Fontaine, sur le texte de l’exercice de la contraction et sur ceux que vous avez étudiés durant l’année dans le cadre de l’objet d’étude « La Littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle ». Vous pourrez aussi faire appel à vos lectures et à votre culture personnelle.
Sébastian Dieguez, « Ce n’est pas la panacée ! », Books n°100, septembre 2019
Essai : Dans un monde aujourd’hui saturé d’informations de toutes sortes, pourquoi l’éducation à l’esprit critique est-elle plus indispensable et plus difficile que jamais ? Vous répondrez à cette question en prenant appui sur L’Ingénu de Voltaire, sur le texte de l’exercice de la contraction et sur ceux que vous avez étudiés dans l’année dans le cadre de l’objet d’étude « La littérature d’idées du XVI° siècle au XVIII° siècle ». Vous pourrez aussi faire appel à vos lectures et à votre culture personnelle.