Epreuve : Bac général

Matière : Français

Classe : Première

Centre : Centres Etrangers Groupe 2

Amérique du nord, centres étrangers 

Durée : 4h

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Sujets bac de français Amérique du nord, 2024 (172.23 Ko)

OBJET D’ÉTUDE :

Le roman et le récit du Moyen-Âge au XXIe siècle

Commentaire

Romain GARY [1914-1980], Les Cerfs-volants, Chapitre VI, 1980.

OBJET D’ÉTUDE :

La poésie du XIXe au XXIe siècle

Le candidat traite au choix, compte tenu de l’œuvre et du parcours étudiés durant l’année, l’un des trois sujets suivants :

Dissertation n°1 :

• Œuvre : Arthur Rimbaud [1854-1891], Cahiers de Douai.
• – Parcours : Émancipations créatrices.
• Sujet : On a dit de Rimbaud qu’il était un des « grands aventuriers du rêve ». Cette affirmation éclaire-t-elle votre lecture des Cahiers de Douai ? Vous répondrez à cette question dans un développement organisé. Votre réflexion prendra appui sur le recueil d’Arthur Rimbaud au programme, sur le travail mené dans le cadre du parcours associé à cette œuvre et sur votre culture personnelle

Dissertation n°2 :

• Œuvre : Francis Ponge [1899-1988], La Rage de l’expression.
• – Parcours : Dans l’atelier du poète.
• Sujet : Dans son poème « Le Mimosa », Francis Ponge écrit : « Il faut que je prenne le lecteur par la main […] en lui affirmant qu’il goûtera sa récompense lorsqu’il se trouvera enfin amené par mes soins au cœur du bosquet de mimosas […] ». Cette affirmation éclaire-t-elle, selon vous, le projet poétique du recueil La Rage de l’expression ? Vous répondrez à cette question dans un développement organisé. Votre réflexion prendra appui sur le recueil de Francis Ponge au programme, sur le travail mené dans le cadre du parcours associé à cette œuvre et sur votre culture personnelle.

Dissertation n°3 :

• Œuvre : Hélène Dorion [1958-], Mes forêts.
• – Parcours : La poésie, la nature, l’intime.
• Sujet : Le recueil Mes forêts est-il seulement un chant personnel ? Vous répondrez à cette question dans un développement organisé. Votre réflexion prendra appui sur le recueil d’Hélène Dorion au programme, sur le travail mené dans le cadre du parcours associé à cette œuvre et sur votre culture personnelle

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• Œuvre : Arthur Rimbaud [1854-1891], Cahiers de Douai. – Parcours : Émancipations créatrices.
• Sujet : On a dit de Rimbaud qu’il était un des « grands aventuriers du rêve ».
• Cette affirmation éclaire-t-elle votre lecture des Cahiers de Douai ?
• Vous répondrez à cette question dans un développement organisé. Votre réflexion prendra appui sur le recueil d’Arthur Rimbaud au programme, sur le travail mené dans le cadre du parcours associé à cette œuvre et sur votre culture personnelle.

Arthur Rimbaud est souvent décrit comme un « grand aventurier du rêve », une expression qui évoque à la fois son audace créatrice et sa capacité à explorer les limites de l'imaginaire. Cette affirmation trouve une résonance particulière dans les Cahiers de Douai, où Rimbaud déploie ses premières explorations poétiques avec une intensité remarquable. Le recueil, rédigé au cours de son adolescence, révèle déjà des signes avant-coureurs de la rupture radicale avec les conventions poétiques de son temps et d'une recherche incessante de nouvelles formes d'expression. Cette dissertation se propose d'explorer en quoi les Cahiers de Douai témoignent de l'esprit aventureux de Rimbaud, en examinant d'abord la manière dont il repousse les frontières du rêve et de l'imagination, ensuite comment il explore des territoires inédits dans sa quête poétique, et enfin comment son œuvre préfigure une rupture avec les traditions littéraires établies.

I. Rimbaud : un explorateur des frontières du rêve

La création d'univers imaginaires : Les Cahiers de Douai illustrent la capacité de Rimbaud à créer des univers imaginaires qui transcendent la réalité quotidienne. Dans des poèmes comme "Le Dormeur du val", Rimbaud transforme une scène de guerre en une vision poétique où la réalité est sublimée et amplifiée par le rêve. Ce poème, en utilisant la juxtaposition de l'horreur et de la sérénité, montre comment Rimbaud manipule la réalité pour créer une expérience onirique :

« C’est un trou de verdure où chante une rivière / Accrochant follement aux herbes des haillons / D’argent ; où le soleil, la nuit, se met à rêver. »

La réinvention des formes poétiques : Rimbaud n’hésite pas à réinventer les formes poétiques pour servir son exploration onirique. Dans les Cahiers de Douai, il expérimente avec la versification et le langage, utilisant des structures libres et des images audacieuses pour exprimer son monde intérieur. Le poème "Sensation", par exemple, est un hymne aux sensations et aux visions qui, en dépit de leur caractère éphémère, révèlent une profondeur émotionnelle :

« Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers / Picoté par les blés, fouler l'herbe menue : / Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur sous mes pieds. »

La quête d’une esthétique nouvelle : L'esthétique de Rimbaud dans les Cahiers de Douai se caractérise par une recherche de nouvelles sensations et images qui défient les conventions littéraires. Ses poèmes révèlent une volonté d'échapper aux normes établies et d'exprimer des visions inédites. Cette quête est particulièrement visible dans "Ophélie", où Rimbaud fusionne l'imaginaire et le symbolique pour créer une vision innovante de la figure mythologique :

« La rivière où se noie Ophélie. / Sur la rive d’herbe, un bouton de rose. »

II. La rupture avec les conventions littéraires

Le rejet des thèmes traditionnels : Rimbaud, dans les Cahiers de Douai, se détourne des thèmes traditionnels de la poésie classique pour explorer des sujets qui relèvent du rêve et du fantastique. Au lieu de célébrer des valeurs morales ou sociales, il se concentre sur des expériences personnelles et subjectives, mettant en avant des aspects du monde souvent ignorés par ses contemporains. Dans "Ma Bohème", il évoque sa vie d’errance et de révolte :

« Je m’en allais, les poches pleines de noisettes / En chantant à mi-voix une chanson mélancolique. »

L’utilisation innovante du langage : Le langage de Rimbaud dans les Cahiers de Douai est caractérisé par une richesse imaginaire et une audace stylistique qui marquent une rupture avec les formes poétiques traditionnelles. Il utilise des métaphores inédites et des images surprenantes pour exprimer des expériences sensorielles et émotionnelles. "Le Bateau Ivre" est un exemple de cette innovation linguistique :

« Comme je descendais des fleuves impassibles / Je n'ouvrais pas les yeux, mais le coeur en voyage. »

L’expression d’une vision radicale de la poésie : Rimbaud, à travers les Cahiers de Douai, exprime une vision radicale de la poésie comme un espace de liberté totale. Il cherche à libérer la poésie des contraintes formelles et à faire émerger une vérité intérieure à travers une forme d’écriture purement imaginative. Son manifeste poétique, souvent traduit dans ses lettres, trouve une résonance dans les poèmes du recueil :

« Il faut être absolument moderne. »

III. L’héritage et l’impact de l’esprit aventureux de Rimbaud

La préfiguration des mouvements littéraires ultérieurs : Les innovations formelles et thématiques de Rimbaud dans les Cahiers de Douai préfigurent les mouvements littéraires du XXe siècle, tels que le surréalisme et le symbolisme. Sa capacité à explorer les profondeurs de l’imaginaire et à repousser les limites de l’expression poétique influence directement les générations futures. Le surréalisme, en particulier, reprend et développe les techniques de fragmentation et de juxtaposition présentes chez Rimbaud.

L’influence sur la poésie contemporaine : Rimbaud, en tant qu’aventurier du rêve, a ouvert la voie à une poésie contemporaine qui privilégie l’expérimentation et la subjectivité. Sa recherche de nouvelles formes d’expression et son exploration des frontières de la réalité ont inspiré de nombreux poètes modernes et contemporains. Son impact se manifeste dans la diversité et l’audace des expressions poétiques actuelles.

La quête de sens dans la modernité : Enfin, la démarche de Rimbaud dans les Cahiers de Douai illustre une quête de sens qui résonne dans la modernité. En explorant les limites du rêve et de l’imagination, Rimbaud participe à une recherche universelle de vérité et d’authenticité dans l’art et la littérature. Cette quête de sens, qui est au cœur de son œuvre, continue d’inspirer les réflexions sur le rôle de l’art dans la compréhension de soi et du monde.

Conclusion

Les Cahiers de Douai d'Arthur Rimbaud témoignent pleinement de son esprit d'aventurier du rêve. À travers une exploration audacieuse des frontières du rêve et de l’imaginaire, une rupture avec les conventions littéraires établies, et une vision radicale de la poésie, Rimbaud a marqué la littérature par son innovation et son audace. Sa capacité à repousser les limites de l’expression poétique a non seulement redéfini les contours de la poésie mais a aussi laissé une empreinte durable sur les mouvements littéraires ultérieurs et la poésie contemporaine. En tant que « grand aventurier du rêve », Rimbaud a ouvert des voies nouvelles pour l’exploration artistique, faisant des Cahiers de Douai un témoignage puissant de son génie créatif.

• Œuvre : Francis Ponge [1899-1988], La Rage de l’expression. – Parcours : Dans l’atelier du poète.
• Sujet : Dans son poème « Le Mimosa », Francis Ponge écrit : « Il faut que je prenne le lecteur par la main […] en lui affirmant qu’il goûtera sa récompense lorsqu’il se trouvera enfin amené par mes soins au cœur du bosquet de mimosas […] ».
• Cette affirmation éclaire-t-elle, selon vous, le projet poétique du recueil La Rage de l’expression ?
• Vous répondrez à cette question dans un développement organisé. Votre réflexion prendra appui sur le recueil de Francis Ponge au programme, sur le travail mené dans le cadre du parcours associé à cette œuvre et sur votre culture personnelle.

Dans son recueil La Rage de l’expression, Francis Ponge se distingue par une démarche poétique unique qui vise à transformer les objets quotidiens en expériences sensorielles et intellectuelles profondes. Dans le poème « Le Mimosa », Ponge écrit : « Il faut que je prenne le lecteur par la main […] en lui affirmant qu’il goûtera sa récompense lorsqu’il se trouvera enfin amené par mes soins au cœur du bosquet de mimosas ». Cette citation révèle l’intention de Ponge de guider le lecteur à travers une exploration minutieuse et immersive des objets qu’il décrit. La question posée est de savoir si cette affirmation éclaire le projet poétique du recueil dans son ensemble. Pour répondre à cette question, nous examinerons d'abord comment Ponge guide le lecteur vers une nouvelle perception des objets du quotidien, ensuite comment il utilise cette approche pour exprimer une vérité poétique unique, et enfin comment ce projet poétique reflète une recherche de sens à travers la langue.

I. La guidance du lecteur : une immersion sensorielle

La méticulosité de la description : Francis Ponge utilise des descriptions détaillées et précises pour immerger le lecteur dans l’expérience sensorielle des objets. Dans La Rage de l’expression, il s’efforce de conduire le lecteur à une compréhension approfondie des choses à travers des détails minutieux. Par exemple, dans « Le Mimosa », il décrit le mimosa non seulement comme un objet, mais comme une expérience vivante :

« Le mimosa, en bouquet sur la branche, est cette éclosion lumineuse où la lumière se manifeste sous la forme d’une éruption florale. »

Cette approche invite le lecteur à percevoir le mimosa non pas comme un simple élément du paysage, mais comme une source de sensations et de réflexions.

L’engagement du lecteur dans le processus poétique : En « prenant le lecteur par la main », Ponge établit une relation active entre le poète et son public. Cette métaphore illustre l’intention du poète de guider le lecteur à travers un parcours poétique. Le lecteur est ainsi conduit à une découverte progressive et engagée :

« L’expérience du mimosa n’est pas immédiate ; elle exige que le lecteur s’aventure dans la profondeur de l’image pour en saisir la quintessence. »

En faisant cela, Ponge souhaite transformer la perception habituelle des objets en une expérience poétique enrichissante.

La transformation de la perception quotidienne : Par cette immersion sensorielle, Ponge modifie la manière dont les objets quotidiens sont perçus. Dans « Le Mimosa », il rend l’objet ordinaire extraordinaire par une approche poétique qui rend la simplicité du mimosa fascinante :

« Ce qui semble banal devient subitement empreint de mystère et de beauté lorsque l’on plonge dans sa contemplation profonde. »

Cette transformation vise à révéler la beauté cachée dans les aspects les plus quotidiens de la vie.

II. Une vérité poétique révélée à travers l’objet

L’exploration de la matière : Ponge s’intéresse à la matière elle-même et cherche à en extraire une vérité poétique. Dans La Rage de l’expression, chaque objet est analysé pour dévoiler des aspects de son essence souvent négligés. Le mimosa, par exemple, est exploré pour révéler non seulement sa structure physique, mais aussi son impact émotionnel et symbolique :

« Le mimosa, avec ses délicates efflorescences, devient un symbole de la fragilité et de la beauté éphémère. »

La poésie comme révélateur de l’essence : Le projet poétique de Ponge vise à faire ressortir l’essence des objets par la poésie. En guidant le lecteur vers une compréhension plus profonde de l’objet, il révèle une vérité poétique cachée derrière les apparences :

« En regardant de près, on découvre que chaque objet porte en lui une vérité intrinsèque, qui n’apparaît qu’à travers une attention poétique soutenue. »

La récompense poétique du lecteur : L’idée que le lecteur « goûtera sa récompense » en arrivant au cœur du bosquet de mimosas illustre la notion de découverte progressive. Cette récompense est la révélation poétique de l’objet, qui offre au lecteur une nouvelle perspective :

« La véritable récompense est la satisfaction d’avoir découvert une profondeur insoupçonnée dans un objet quotidien. »

III. La recherche de sens à travers la langue

L’expérimentation linguistique : Dans La Rage de l’expression, Ponge utilise le langage de manière expérimentale pour explorer les limites de l’expression poétique. Le langage devient un outil pour pénétrer au cœur des objets et en révéler la richesse :

« La langue elle-même est un terrain d’expérimentation où chaque mot est pesé et choisi pour son pouvoir évocateur. »

La quête de la précision et de l’authenticité : Ponge cherche à atteindre une précision et une authenticité dans son écriture qui permettent de dévoiler l’essence des objets. Cette quête se manifeste dans sa manière de décrire les choses avec une exactitude qui vise à capturer leur essence véritable :

« Le défi est de traduire la réalité d’un objet en termes poétiques sans déformer sa nature intrinsèque. »

Le reflet de la condition humaine : À travers l’analyse minutieuse des objets, Ponge explore également des thèmes plus larges liés à la condition humaine. En révélant la beauté et la complexité des objets quotidiens, il invite le lecteur à réfléchir sur sa propre expérience et perception :

« La poésie devient alors un miroir de l’expérience humaine, offrant une réflexion sur la manière dont nous percevons et valorisons le monde autour de nous. »

Conclusion

L’affirmation de Francis Ponge dans « Le Mimosa » éclaire le projet poétique du recueil La Rage de l’expression en mettant en évidence la manière dont il guide le lecteur à travers une exploration sensorielle et intellectuelle des objets quotidiens. En transformant la perception des objets par une description précise et une approche poétique innovante, Ponge révèle une vérité poétique profonde qui transcende les apparences superficielles. Ce projet poétique est une quête de sens à travers la langue, offrant une nouvelle perspective sur les objets qui enrichit l’expérience du lecteur et invite à une réflexion plus large sur la condition humaine.

• Œuvre : Hélène Dorion [1958-], Mes forêts. – Parcours : La poésie, la nature, l’intime.
• Sujet : Le recueil Mes forêts est-il seulement un chant personnel ?
• Vous répondrez à cette question dans un développement organisé. Votre réflexion prendra appui sur le recueil d’Hélène Dorion au programme, sur le travail mené dans le cadre du parcours associé à cette œuvre et sur votre culture personnelle.

Le recueil Mes forêts d’Hélène Dorion est souvent perçu comme une introspection poétique profonde, où l'auteur explore son propre univers intérieur à travers la métaphore de la forêt. Cette approche a conduit certains à considérer le recueil comme un chant exclusivement personnel, centré sur les émotions et les réflexions de l'auteur elle-même. Cependant, une analyse plus approfondie révèle que Mes forêts va au-delà de la simple expression personnelle pour toucher des thèmes universels et collectifs. La question qui se pose alors est de savoir si le recueil est uniquement un chant personnel ou s'il ouvre aussi à des réflexions plus larges sur la condition humaine et la relation à la nature. Pour répondre à cette question, nous examinerons d'abord comment le recueil reflète une quête intérieure personnelle, ensuite comment il dépasse cette dimension pour aborder des thèmes universels, et enfin comment il utilise la nature pour interroger des aspects plus larges de l’existence humaine.

I. Mes forêts : Une quête intérieure personnelle

L’expression de l’intériorité : Le recueil Mes forêts se présente comme un voyage introspectif où la forêt devient un symbole de l’univers intérieur de l’auteur. Les poèmes décrivent des promenades dans la forêt comme des moments de contemplation personnelle et de recherche de soi :

« Je m’y promène / c’est pour prendre le large / vers moi-même. »

Cette citation illustre comment la forêt devient un espace de réflexion personnelle, un lieu où l'auteur peut se retrouver et explorer ses propres émotions et pensées.

La subjectivité du regard : Les descriptions de la nature dans le recueil sont marquées par une perspective très personnelle. Hélène Dorion utilise des images et des métaphores qui reflètent son vécu et ses états d’âme :

« Les arbres me parlent / d’une voix familière / qui résonne avec mon propre cœur. »

Ici, la forêt est représentée comme un miroir de l'intériorité de l'auteur, soulignant l'aspect personnel et subjectif de son expérience poétique.

Le reflet des émotions personnelles : Les poèmes expriment des sentiments et des réflexions qui semblent directement liés à l'expérience personnelle de l'auteur. La forêt devient une toile de fond pour l’exploration de thèmes comme la solitude, la quête de sens, et la mélancolie :

« Dans le silence des arbres, je trouve / des échos de ma propre solitude. »

Cette approche renforce l’idée que le recueil est une exploration intime et personnelle de l’auteur.

II. Un recueil qui dépasse la dimension personnelle

La forêt comme symbole universel : Bien que Mes forêts soit empreint de subjectivité, la forêt représente également un symbole universel de la nature, de la contemplation et de la quête spirituelle. Elle évoque des thèmes communs qui résonnent au-delà de l'expérience personnelle de l'auteur :

« La forêt est un sanctuaire / où l’âme humaine cherche la paix. »

En utilisant la forêt comme métaphore, Dorion explore des thèmes universels comme la recherche de sérénité et de sens.

Les thèmes universels de la condition humaine : Les poèmes abordent des questions qui concernent la condition humaine en général, comme la solitude, la quête de sens, et la relation à la nature. Ces thèmes transcendent l’expérience individuelle pour toucher des préoccupations collectives :

« Chaque pas dans la forêt / est une recherche de notre place dans le monde. »

Cette citation montre comment la forêt devient un lieu de réflexion sur des aspects universels de l'existence humaine.

La résonance collective de la nature : La nature décrite dans le recueil n’est pas seulement le décor d’une expérience personnelle, mais un espace qui évoque des sentiments et des réflexions partagés par beaucoup. La forêt est présentée comme un lieu d’expérience commune qui touche le lecteur au niveau collectif :

« Nous marchons tous dans des forêts / qui cachent des secrets communs. »

Cette vision permet au lecteur de se connecter à une expérience plus large que celle de l'auteur seul.

III. La nature comme interrogation de l’existence humaine

La forêt comme lieu de réflexion sur l’existence : En tant qu’espace de contemplation, la forêt devient un lieu où se posent des questions profondes sur l’existence humaine. Les poèmes interrogent la place de l’homme dans le monde et sa relation à la nature :

« La forêt nous parle des mystères / qui nous échappent et nous définissent. »

Cela reflète l’idée que la nature est un miroir de notre propre quête de sens et d’identité.

L’interrogation de la condition humaine à travers la nature : Les poèmes utilisent la forêt pour poser des questions fondamentales sur la vie, la mort, et la place de l’homme dans l’univers. La nature devient un cadre pour explorer ces thèmes universels :

« Au cœur de la forêt, la vie et la mort / se rencontrent et se questionnent. »

Cette approche montre comment la nature peut servir de cadre pour des réflexions sur des aspects plus larges de la condition humaine.

Le dialogue entre l’intime et le collectif : En combinant une exploration personnelle avec des réflexions universelles, le recueil établit un dialogue entre l’expérience individuelle et les préoccupations collectives. La forêt devient un espace où l’individuel et le collectif se rencontrent :

« Nos pas résonnent ensemble / dans les couloirs silencieux de la forêt. »

Ce dialogue enrichit la portée du recueil en montrant comment l’expérience personnelle peut refléter des vérités universelles.

Conclusion

Mes forêts d’Hélène Dorion est bien plus qu’un simple chant personnel. Bien qu’il exprime une profonde introspection et une quête personnelle à travers la métaphore de la forêt, il dépasse cette dimension pour explorer des thèmes universels et collectifs. La forêt devient un symbole riche qui interroge la condition humaine, la relation à la nature, et les grandes questions de l’existence. En combinant l’intime et le collectif, le recueil offre une réflexion sur la manière dont les expériences personnelles peuvent résonner avec des préoccupations universelles, enrichissant ainsi la portée et la profondeur de la poésie.

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• Commentaire
• Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle. Alfred de Musset, Lorenzaccio, extrait de l'acte III, 1834.
• Ce dialogue se déroule en Italie, dans la ville de Florence, au XVIe siècle. Lorenzo est proche de son cousin le duc Alexandre de Médicis qui gouverne la ville.
• Dissertation :
• Le roman et le récit du Moyen-Age au XXIe siècle.
• Sujet n°1 :
• Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves.
• "Si vous jugez sur les apparences en ce lieu-ci, répondit Mme Chartres, vous serez souvent trompée : ce qui paraît n'est presque jamais la vérité."
• Cette remarque de Mme de Chartres à sa fille éclaire t'-elle votre lecture de l'oeuvre de Madame de Lafayette?
• Sujet n°2 :
• Stendhal, Le Rouge et le Noir.
• Mathilde de la Mole dit ceci à propos du Julien : "Mon petit Julien, au contraire, n'aime à agir que seul. Jamais, dans cet être privilégié, la moindre idée de chercher de l'appui et du secours dans les autres !".
• Ce propos éclaire t'-il votre lecture de l'oeuvre de Stendhal, le Rouge et le Noir? 
• Sujet n°3 :
• Maguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien.
• L'empreur Hadrien évoque ainsi les portraits de marbre sculptés durant son règne : "Je ne jetais qu'un coup d'oeil à ma propre image". Puis il ajoute : "Mais le visage d'un autre m'a préoccupé davantage".
• Cette réflexion éclaire t'-elle votre lecture des Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar? 
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