Orthographe grammaticale. Les homophones grammaticaux, réviser et s'entraîner pour une continuité pédagogique sur Ma classe en ligne

Homophones= mots qui se prononcent de façon identique, ne s'écrivent pas de la même façon. Quand ils n'appartiennent pas à la même catégorie grammaticale= homophones grammaticaux.

Homophones lexicaux

Appli de Ma classe en ligne

Français, grammaire 

Deux mots homophones sont des mots qui se prononcent de la même façon, mais qui n'ont pas la même signification.

Les homophones grammaticaux se différencient grâce à leur utilisation grammaticale.

Les homophones "en train" ou "entrain"

Liste des principaux homophones grammaticaux.

 

  • Homophones à / a / as / ha / ah

 "a" Verbe avoir.
Il se remplace par « avait » - je demande la permission 

 " à " Préposition.
On ne peut remplacer cet homophone par « avait » dans la phrase. Je vais à Paris 

  • Homophones dans /d' en

"en" Préposition « de » + pronom personnel « en ».
On retrouve souvent cet homophone grammatical devant un verbe à l’infinitif ou dans une expression. Il suffit d'en parler 

"dans"  Préposition.
Devant un déterminant suivi d’un nom. Il a plongé dans la piscine

  • Homophones bientôt / bien tôt

bientôt : adverbe. Il signifie dans peu de temps. On peut le remplacer par tantôt. Il arrive bientôt.

bien tôt =  locution adverbiale formée de deux adverbes : bien et tôt.   Il est bien tôt pour me réveiller

  • Homophones ce / se

ce : déterminant démonstratif masculin singulier. Il fait partie d’un GN dont le noyau est un nom masculin singulier : « Ce calendrier est périmé ».

ce : pronom démonstratif singulier ou pluriel. Il est suivi d’un verbe, en général le verbe être : « Ce sera la première fois"

Se     pronom personnel singulier ou pluriel. Il fait partie d’un verbe pronominal : « Il se tord la cheville ».

  • Homophones ces / ses / c’est / s’est / sais / sait

C'est  Pronom démonstratif « ce » + verbe être.
On peut substituer « cela est » à « c’est ».  " C'est à toi " 

S'est  Pronom personnel « se » + verbe « être ».
Devant un participe passé.
On peut ajouter « lui-même » ou « elle-même » après le verbe - Elle s'est aperçue de son erreur 

Sais  Verbe « savoir » à la 1re ou 2e personne du singulier.
On peut substituer « savais » à « sais ».  Je sais que tu es là 

Sait   Verbe « savoir » à la 3e personne du singulier.
On peut substituer « savait » à « sait ».  Elle sait tout ça déjà  

  • Homophones davantage / d’avantage

Davantage  Adverbe.
Il se remplace par « plus ».  Il en veut davantage 

D'avantage   Préposition « de » + nom « avantage ».
On peut le remplacer par « d’intérêt » ou « de bénéfice ».  Il ne voit pas d'avantage à faire cela 

  • Homophones  donc / dont

Donc Coordonnant.
On peut mettre à la place « ainsi » ou « par conséquent ».  Il ne savait, il n'est donc pas venu

Dont Pronom relatif.
On peut mettre à la place « de qui », « duquel » ou « de quoi ». Je n'ai pas vu le film dont tu me parles 

  • Homophones la, là , l’a, l’as et las

La  Déterminant.
On le retrouve devant un nom commun.
On peut le remplacer par « une ».  Il a demandé la permission de sortir

Pronom personnel.
On le retrouve devant un verbe.
On peut le remplacer par « le ».  Elle la regarde par la fenêtre 

Là Adverbe.
Il indique un endroit ou un lieu.
On peut le remplacer par « ici » ou « ci ».   On l'a retrouvé là 

 L 'a   Pronom personnel « le » ou « la » + verbe « avoir ».
On peut le remplacer par « l’avait » dans la phrase.  Son frère l'a prévenu 

  • Homophones mon / m’ont / 

Mon  Déterminant possessif.
Il se remplace par « ton » ou « son ». C'est mon livre 

M'ont  Pronom personnel « me » + verbe « avoir ».
Il se remplace par « m’avaient ».3e personne du pluriel.  Ils m'ont volé mon livre 

  • Homophones ni / n’y /

Ni  Coordonnant.
Il a le sens de « aucun » ou « pas de ».  Je ne vois ni mon stylo, ni mon cahier 

N'y  Adverbe + pronom personnel.
On peut mettre « ne » à la place.  Je n'y vais pas 

  • Homophones on / ont / on n’

on : pronom indéfini à la 3e personne du singulier, même s’il désigne parfois plusieurs personnes. Il est sujet du verbe : « On s’est fâchés ».

On peut le remplacer par le pronom personnel il. On venait souvent. Il venait souvent.

on n’ : pronom indéfini à la 3e personne du singulier, avec l’adverbe de négation ne.

Il est toujours employé dans une phrase de forme négative : ne… pas, ne… plus, ne… jamais, etc.

 ont : forme du verbe avoir à la 3e personne du pluriel. On peut le remplacer par avaient. Elles ont eu deux ans. Elles avaient eu deux ans.

  • Homophones ou / où /

ou : conjonction de coordination. ou exprime un choix entre une ou plusieurs choses et s’emploie dans une phrase affirmative.

On peut le remplacer par ou bien. Je veux du fromage ou rien du tout. 

où : adverbe interrogatif, pronom relatif ou subordonnant. Il indique un lieu ou un moment. « Où allonsnous ? »

Il est pronom relatif dans une subordonnée relative : « Regarde cette maison où j’ai vécu toute mon enfance ».

  • Homophones quand / quant /qu’en 

qu’en : que (e élidé devant une voyelle) suivie de en, pronom qui signifie de cela, ou préposition qui veut dire dans ou pendant. Que peut être subordonnant, pronom relatif ou pronom interrogatif. Que, subordonnant, introduit une subordonnée complétive : « Je pense qu’en juillet il fera meilleur », une complétive interrogative indirecte : « Tu ne sais qu’en penser », ou une subordonnée corrélative : « Je suis allé plus vite à pied qu’en prenant l’autobus ». En peut d’ailleurs s’accoler à tout subordonnant se terminant en que (parce qu’en, vu qu’en, étant donné qu’en, etc.) et introduisant des subordonnées circonstancielles : « Ne viens pas maintenant parce qu’en été il fait trop chaud », « Je déménage, étant donné qu’en été il fait trop chaud ». Que, pronom relatif, introduit une subordonnée relative : « Je répète ce qu’en disent les autres ». Que, pronom interrogatif, introduit une phrase de type interrogatif : « Qu’en pensera ta mère ? » Dans ce type de phrase, qu’en est placé en début de phrase et le groupe sujet est placé après le verbe. qu’en peut faire partie du deuxième terme de la négation ne… que : « Ne venez qu’en hiver » (en est ici une préposition et il introduit un complément indirect du verbe). qu’en peut être suivi d’un verbe au participe présent : « Il pense qu’en jouant du piano, il endormira sa fille » (en fait partie du gérondif en jouant). On peut remplacer qu’en par que en (en deux mots), mais en tenant compte que cette substitution n’est qu’un moyen de distinguer qu’en de ses homophones et en aucun cas une manière correcte d’écrire. Je ne sais pas ce qu’en pense ma fille. Je ne sais pas ce que en pense ma fille. Venez en mars plutôt qu’en avril. Venez en mars plutôt que en avril.

quant : préposition toujours suivie de à, au ou aux. Il introduit un complément de phrase : « Quant à toi, tu ferais mieux de te méfier. » quant à (au, aux) peut être remplacé par en ce qui concerne. Quant à Julie, elle n’a plus rien à faire ici. En ce qui concerne Julie, elle n’a plus rien à faire ici.

quand : subordonnant ou marqueur interrogatif. Marqueur interrogatif, il introduit une phrase de type interrogatif : « Quand donc arrêtera-t-il de pleuvoir ? ». Subordonnant, il introduit une subordonnée complétive interrogative indirecte : « Nous ne savons pas quand il arrêtera de pleuvoir », ou bien une subordonnée circonstancielle de temps : « Nous sortirons quand il ne pleuvra plus ». On peut le remplacer par lorsque ou à quel moment. Je me demande quand vous reviendrez. Je me demande à quel moment vous reviendrez.

  • Homophones sa / ça /

 çà  Pronom possessif.
On peut le remplacer par « cela ». Ça ira à demain.

Sa  Déterminant possessif.
On peut le remplacer par « ta ».
Devant un nom commun.  Il joue avec sa soeur 

  • Homophones son / sont

son : déterminant possessif singulier à la 3e personne. Il fait partie d’un GN dont le noyau est un nom masculin ou féminin singulier : « Elle a perdu son chapeau ». Un adjectif peut s’intercaler entre le déterminant et le nom : « Elle a perdu son grand chapeau ». Devant un mot féminin commençant par une voyelle ou un h muet (h qui n’empêche pas la liaison), on écrit son : « Elle a retrouvé son écharpe verte ». On peut le remplacer par un autre déterminant possessif : mon ou ton. Son travail est terminé. Mon travail est terminé.

sont : forme du verbe être, 3e personne du pluriel. On peut le remplacer par étaient. Ils sont en congé. Ils étaient en congé.

 

Les homophones = C'est ou s'est

homophones : peu, peux, peut, peut être, peut-être

QCM sur les homophones

Homophones, exercices de révision

Les homophones mais/mai/mes/m'est/met/mets

Homophones grammaticaux exercices

Complétez les phrases du texte suivant avec un des mots entre parenthèses.

Exemple Il (ces – ses – c’est – s’est – sais – sait) _______ levé tôt. Réponse Il s’est levé tôt.

Mathilde veut du chocolat Quand Mathilde s’est mise (a – à) _____________________ fredonner l’air d’une comptine, sa mère (ces – ses – c’est – s’est – sais – sait) _____________________ étonnée. Cette enfant, à peine sortie du berceau, ne (ces – ses – c’est – s’est – sais – sait) _____________________ pas encore parler et déjà elle (peut – peu) _____________________ chanter. Elle (a – à) _____________________ fredonné (si – s’y – ci) _____________________ juste qu’il (ce – se) _____________________ pourrait bien que (ce – se) _____________________ bébé ait du talent pour la musique. « Tu sais, mon bébé, (qu’en – quant – quand) _____________________ tu seras grande, tu nous joueras (peut être – peut-être) _____________________ la Polonaise de Chopin sur ce piano. » Et je m’assoirai à (ces – ses – c’est – s’est – sais – sait) _____________________ côtés, songe-t-elle, et je tournerai les pages de (ça – sa) _____________________ partition. (Mes – Met – Mets – Mais) _____________________ il est trop tôt pour penser à (ça – sa) _____________________, se dit la mère tirée de ses rêves par les pleurs de (ça – sa) _____________________ fille. « C’est (plutôt – plustôt) _____________________ l’heure de ton biberon », murmure-t-elle à (son – sont) _____________________ enfant, en la prenant dans (ces – ses – c’est – s’est – sais – sait) _____________________ bras. À quelque temps de là, Mathilde, (ce – se) _____________________ balançant sur sa chaise, (a – à) _____________________ prononcé sa première phrase, qui, tout autant que (ça – sa) _____________________ comptine, (a – à) _____________________ bouleversé sa mère. Elle a simplement dit (ça – sa) _____________________ : « Mathilde veut du chocolat ».

Corrigé

Mathilde veut du chocolat Quand Mathilde s’est mise à fredonner l’air d’une comptine, sa mère s’est étonnée. Cette enfant, à peine sortie du berceau, ne sait pas encore parler et déjà elle peut chanter. Elle a fredonné si juste qu’il se pourrait bien que ce bébé ait du talent pour la musique. « Tu sais, mon bébé, quand tu seras grande, tu nous joueras peut-être la Polonaise de Chopin sur ce piano. » Et je m’assoirai à ses côtés, songe-t-elle, et je tournerai les pages de sa partition. Mais il est trop tôt pour penser à ça, se dit la mère tirée de ses rêves par les pleurs de sa fille. « C’est plutôt l’heure de ton biberon », murmure-t-elle à son enfant, en la prenant dans ses bras. À quelque temps de là, Mathilde, se balançant sur sa chaise, a prononcé sa première phrase, qui, tout autant que sa comptine, a bouleversé sa mère. Elle a simplement dit ça : « Mathilde veut du chocolat ».

Complétez les phrases du texte suivant avec un des mots entre parenthèses.

Exemple Tu portes (leur – leurs) _____________________ vêtements.

Réponse Tu portes leurs vêtements

Les dernières volontés Peu de temps avant sa mort, un père écrivait à ses fils : « (Mes – M’est – Met – Mets – Mais) _____________________ enfants, il (mes – m’est – met – mets – mais) _____________________ reproché de vous avoir drôlement élevés. Je vous (conseil – conseille) _____________________ maintenant de ne plus vous essuyer les pieds quand vous monterez (dans – d’en) _____________________ l’autobus, (mes – m’est – met – mets – mais) _____________________ s’il pleut, évitez de vous ébrouer comme un chiot. Toutefois, s’il vous arrivait de loucher sur la seule banquette inoccupée, à l’instant même où (la – l’a – l’as – là) _____________________ repère une vieille dame, accordez-lui (la – l’a – l’as – là) _____________________ priorité. (S’y – Si – Ci) _____________________ quelque malotru se permet (dans – d’en) _____________________ ricaner, restez stoïques, (mes – m’est – met – mets – mais) _____________________ notez (son – sont) _____________________ comportement : il est rarement seul et se (mes – m’est – met – mets – mais) _____________________ souvent les pieds sur la banquette (dans – d’en) _____________________ face. Les fripouilles de son espèce, malgré (leur – leurs) _____________________ allure désinvolte, (on – ont) _____________________ leurs habitudes et (leur – leurs) _____________________ lieux de réunion, évitez (leur – leurs) _____________________ compagnie. C’est à toi surtout que je m’adresse, petit Paul, tu l’auras compris : en public, ne (mes – m’est – met – mets – mais) _____________________ jamais tes pieds sur une banquette, ni ton doigt (dans – d’en) _____________________ ton nez comme tu le fais toujours (a – à) _____________________ la maison. Mais, (la – l’a – l’as – là) _____________________ n’est pas l’essentiel, et je m’égare souvent, comme ton frère me (la – l’a – l’as – là) _____________________ si bien fait remarquer : l’essentiel, c’est le ciel. »

Corrigé

Les dernières volontés Peu de temps avant sa mort, un père écrivait à ses fils : « Mes enfants, il m’est reproché de vous avoir drôlement élevés. Je vous conseille maintenant de ne plus vous essuyer les pieds quand vous monterez dans l’autobus, mais s’il pleut, évitez de vous ébrouer comme un chiot. Toutefois, s’il vous arrivait de loucher sur la seule banquette inoccupée, à l’instant même où la repère une vieille dame, accordez-lui la priorité. Si quelque malotru se permet d’en ricaner, restez stoïques, mais notez son comportement : il est rarement seul et se met souvent les pieds sur la banquette d’en face. Les fripouilles de son espèce, malgré leur allure désinvolte, ont leurs habitudes et leurs lieux de réunion, évitez leur compagnie. C’est à toi surtout que je m’adresse, petit Paul, tu l’auras compris : en public, ne mets jamais tes pieds sur une banquette, ni ton doigt dans ton nez comme tu le fais toujours à la maison. Mais, là n’est pas l’essentiel, et je m’égare souvent, comme ton frère me l’a si bien fait remarquer : l’essentiel, c’est le ciel. »

 

Complétez les phrases du texte suivant avec un des mots entre parenthèses.

Exemple

Qui a mal à la tête ne (peut – peu) _________________ pas courir.

Réponse Qui a mal à la tête ne peut pas courir.

Le vent dans la cheminée Ma tante, qui (peut être – peut-être) _____________________ aussi pénible à supporter qu’une migraine, se lamentait sans cesse (quel – quelle – qu’elle) _____________________ ne vivrait pas jusqu’à l’été, si toutefois elle vivait jusque-là. (Quand – Quant – Qu’en) _____________________ à notre oncle, il ne parlait que (du – dû) _____________________ chalet qu’il projetait de faire bâtir comme (si – s’y – ci) _____________________ ou peut-être bien comme (sa – ça) _____________________, du chalet (ou – où) _____________________ nous irions tous en famille, prétendait-il. Puis il en est venu aux problèmes de tuyauterie ; nous avons vite constaté qu’il (ni – n’y) _____________________ connaissait rien, (ni – n’y) _____________________ mon père d’ailleurs, qui (s’en – sent – sans) _____________________ mêlait et s’y emmêlait, (t’en – tend – tant) _____________________ et si bien que j’en étais, (quand – quant – qu’en) _____________________ à moi, un peu gêné. C’était (peux – peut – peu) _____________________ de temps avant Noël, (peut être – peut-être) _____________________ même la veille, (quand – quant – qu’en) _____________________ dans la cheminée le vent hurle. « (Si – S’y – Ci) _____________________ nous allumions un feu, suggéra alors ma cousine, pour (quand – quant – qu’en) _____________________ même temps le vent (si – s’y – ci) _____________________ brûle, car je ne peux plus supporter (sa – ça) _____________________ plainte, ni celle-ci, ni celle de ma tante », ajouta-t-elle en aparté. C’est ainsi que la conversation prit ce tour inespéré, (mes – met – mets – mais) _____________________ si déroutant : de quoi est fait le vent ? (Quand – Quant – Qu’en) _____________________ savons-nous en somme : on l’entend, on le sent, mais on ne peut le voir (ni – n’y) _____________________ le toucher ; il beugle (ou – où) _____________________ il rugit, il balaie et (peut – peu) _____________________ tout emporter. Mais, peut-on le brûler (d’en – dans) _____________________ une cheminée, c’était (la – l’a – là) _____________________ toute la question

Corrigé

Le vent dans la cheminée Ma tante, qui peut être aussi pénible à supporter qu’une migraine, se lamentait sans cesse qu’elle ne vivrait pas jusqu’à l’été, si toutefois elle vivait jusque-là. Quant à notre oncle, il ne parlait que du chalet qu’il projetait de faire bâtir comme ci ou peut-être bien comme ça, du chalet où nous irions tous en famille, prétendait-il. Puis il en est venu aux problèmes de tuyauterie ; nous avons vite constaté qu’il n’y connaissait rien, ni mon père d’ailleurs, qui s’en mêlait et s’y emmêlait, tant et si bien que j’en étais, quant à moi, un peu gêné. C’était peu de temps avant Noël, peut-être même la veille, quand dans la cheminée le vent hurle. « Si nous allumions un feu, suggéra alors ma cousine, pour qu’en même temps le vent s’y brûle, car je ne peux plus supporter sa plainte, ni celle-ci, ni celle de ma tante », ajouta-t-elle en aparté. C’est ainsi que la conversation prit ce tour inespéré, mais si déroutant : de quoi est fait le vent ? Qu’en savons-nous en somme : on l’entend, on le sent, mais on ne peut le voir ni le toucher ; il beugle ou il rugit, il balaie et peut tout emporter. Mais, peut-on le brûler dans une cheminée, c’était là toute la question.

Complétez les phrases du texte suivant avec un des mots entre parenthèses.

Exemple

Toutes ces adresses (son – sont) _________________ périmées.

Réponse Toutes ces adresses sont périmées

L’appartement Ils (on – ont) _____________________ loué un appartement d’étudiant, (on – on n’ – ont) _____________________ aurait jamais cru qu’ils y seraient restés (s’y – si – ci) _____________________ longtemps. Quand ils ont déménagé, comme tu le (ses – c’est – s’est – sait – sais) _____________________ puisqu’ils (ton – t’ont) _____________________ tout dit, je leur ai donné un coup de main. J’avais encore mon camion à ce moment-là. Ils (mon – m’ont) _____________________ demandé de venir à huit heures, mais ils ne (mon – m’ont) _____________________ pas ouvert aussitôt : ils dormaient encore. (On – Ont) _____________________ les entendait ronfler du palier et (on – on n’ – ont) _____________________ entendait chanter une perruche (celle que Jean-Marc (ta – t’a) _____________________ donnée par la suite). J’étais là tout penaud avec (ma – m’a) _____________________ boîte à outils et (mon – m’ont) _____________________ escabeau. Puis ils se (son – sont) _____________________ réveillés, à force de m’entendre frapper avec (mon – m’ont) _____________________ poing, et (mon – m’ont) _____________________ offert un café. Jean-Marc a sorti (son – sont) _____________________ harmonica et s’est mis à jouer, tandis que Marie, toujours avec (son – sont) _____________________ peignoir sur le dos, a commencé à faire les paquets, tu sais bien comment ils (son – sont) _____________________. Quelques jours plus tard, on passe devant leur ancien appartement et on lit sur la pancarte que les propriétaires (on – ont) _____________________ doublé le prix du loyer. (On – On n’ – Ont) _____________________ en croyait pas nos yeux.

Corrigé

L’appartement Ils ont loué un appartement d’étudiant, on n’aurait jamais cru qu’ils y seraient restés si longtemps. Quand ils ont déménagé, comme tu le sais puisqu’ils t’ont tout dit, je leur ai donné un coup de main. J’avais encore mon camion à ce moment-là. Ils m’ont demandé de venir à huit heures, mais ils ne m’ont pas ouvert aussitôt : ils dormaient encore. On les entendait ronfler du palier et on entendait chanter une perruche (celle que Jean-Marc t’a donnée par la suite). J’étais là tout penaud avec ma boîte à outils et mon escabeau. Puis ils se sont réveillés, à force de m’entendre frapper avec mon poing, et m’ont offert un café. Jean-Marc a sorti son harmonica et s’est mis à jouer, tandis que Marie, toujours avec son peignoir sur le dos, a commencé à faire les paquets, tu sais bien comment ils sont. Quelques jours plus tard, on passe devant leur ancien appartement et on lit sur la pancarte que les propriétaires ont doublé le prix du loyer. On n’en croyait pas nos yeux.

Date de dernière mise à jour : 24/04/2021

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